lundi 4 mai 2009

De la qualité des données collectées automatiquement

... et de la supériorité d'une approche qui privilégie le "terrain". C'est de celà qu'il va être question dans ce billet.

Peut être connaissez vous la Dent d'Arclusaz (prononcer "Arcluse") ?
Ceux qui empruntent l'A43 en direction d'Albertville ont dû entrapercevoir ce beau synclinal perché sur leur gauche, dans le massif des Bauges.

Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai appris qu'elle avait été inondée ! Si si, un beau massif calcaire, avec un lac au milieu ! C'est du moins ce que Google nous laisse penser ... regardez par exemple sur cette page.



La photo satellite de cette même zone nous rassure: l'inondation est passée ;-)



Plaisanterie à part, on peut tout de même s'étonner qu'aucun contrôle visuel n'ait été réalisé avant mise en production de telles données. La zone identifiée en tant que "lac" est en fait un peuplement de résineux, un peu plus sombre que les arbres alentours, qui a selon toute probabilité leurré les algorithmes de télédétection.

Bref, vous l'aurez compris, rien ne vaut le relevé et/ou la vérification sur le terrain, que promeuvent les "bottom-up GIS" tels que OpenStreetMap.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Les limites des lacs sur la couche relief de google maps sont tout simplement pourries.
Ex : celui ci s'arrete a la frontiere...

http://maps.google.fr/maps?hl=en&client=firefox-a&q=maps.google.com+lago+general+carrerra&ie=UTF8&ll=-46.556972,-72.15271&spn=1.297522,2.837219&t=p&z=9

vincent

François Van Der Biest a dit…

En effet, c'est très étonnant.

Pourtant, ça ne doit pas être bien difficile d'obtenir les contours d'un lac, quand on dispose du MNT de la région ?